La Calao: Quand trop, ce n’est pas assez

IMG_2476

Éléments dans le bento: Kimichi (moyen) Sushi (excellent) Saumon sauté (le saumon était très sec) Algues marinées (moyen)

À tous les lecteurs, 

Pour plusieurs d’entre nous, les vacances sont officiellement commencées. De retour de Paris (un article en suivra sous peu), où j’ai pu observé un engouement généralisé pour les cafés-bars-restaurants-lounge à terrasse, j’en profite pour pondre un article sur un restaurant que j’ai visité avant mon départ pour l’Europe: La Calao. 

La Calao est un restaurant qui se dit de « fusion asiatique ». Le décor lounge était très joli et le restaurant, blendé de monde en ce samedi soir. Puisque fais partie de ceux qui regarde toujours le menu avant de visiter un endroit, je restais tout de même sceptique. En effet, le menu fait à lui seul 21 pages. À l’intérieur, vous avez le choix entre le menu japonais, coréen et des mets thaïlandais. Or, vous trouverez plus haut des choix d’hamburgers et de pizzas, ainsi que la possibilité de changer pour une table d’hôte qui comprends certaines entrées mais pas toutes. En gros, c’est tout un fouillis. Instantanément, je me dis que soit ce menu vaut de l’or, soit ce serait une catastrophe. 

J’opte pour un menu coréen, maintenant korean barbecue addicted et j’ajoute une table d’hôte (c’est un choix que j’ai fait pour goûter à un maximum de chose mais le menu coréen est déjà en table d’hôte techniquement). Mes amies prennent quant à elle: un poulet tonkatsu avec une soupe dragon, des nouilles croustillantes, un tartare de saumon, crevette tempura et steak de faux-filet. 

Vous verrez mon joli bento sur les photos qui a été tout de même apprécié, cependant, ce que je redoutais est arrivé: un menu trop large a créé un éparpillement inutile. Au lieu de se concentrer sur une carte pas trop minimaliste et d’offrir des plats de grande qualité, tout était moyen. Le barbecue coréen n’était pas un barbecue traditionnel, mais fait sur une plaque de cuissons électrique. Le poulet était extrêmement salé et pourtant je mange très salé à la base. Aussi salé que la bisque de langoustines prise en entrée. Selon mes pairs, à part le poulet tonkatsu qui était délicieux, tout était très so so. Amateurs de tartares, celui-ci était fade. 

Je tiens tout de même à nuancer ceci: la carte fait 21 pages et nous n’avons pas tout goûté. Peut-être que le reste du menu est fabuleux. Cependant, après avoir regardé une tonne d’émission de cuisine/restauration, je peux vous affirmer ce que les chefs réitères à chaque fois: à vouloir trop en faire, on aura plus de chance de se planter. Je suis une personne qui adore avoir du choix, certes. Néanmoins, ce que j’adore encore plus, c’est de payer pour un plat de qualité. Le tout m’a quand même coûté près de 50$. 

J’en appel donc à La Calao de réduire son menu, de créer une réelle fusion asiatique et… je ne sais pas trop quoi (je cherche encore les éléments de la fusion), d’arrêter son fake bbq coréen et de réduire son taux de sel.

Une note? 6,5/10!

J’ai été déçue. La Calao a un emplacement de choix (Complexe Jules-Dallaire sur le Boulevard Laurier) et elle est visiblement très populaire, mais sa valeur à mes yeux a diminué proportionnellement à la taille du menu et à la quantité de sel contenu dans ses plats. 

Pour plus d’infos, c’est ici!

Pour la suite, cela se passe à Paris! 

IMG_2474 IMG_2475 IMG_2477 IMG_2478  IMG_2480 IMG_2481 IMG_2482 IMG_2483

Leave a comment